Les Démons de la nuit [PV Charles]

Waywardness Messages : 21 Date d'inscription : 29/12/2012

La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà, les aiguilles des horloges étaient toute passées du côté droit, entre le douze et le 6 dans le grand manoir dont les mures semblaient autant dormir que ces occupants. Mais dans une chambre, où toute décoration avait été enlevé pour laisser place à une pièce rustique là où ce dressait avant une chambre luxueuse ; Siobhan Conolly, professeur d’histoire et de géographie dans cette institue avait comme presque chaque soir un sommeille agiter. Dans le lit, sous les couvertures, elle semblait être agressée par une personne invisible. Mais cela n’était que dans sa tête. Un cauchemar si fort que non seulement il l’agitait, mais en plus il résonnait comme un éco.
Dans les rares objets qui restaient encore dans la pièce appart le lit tout ce qui était en métal voltigeait dans les aires. Une paire de boucle d’oreille, un collier, une boucle de ceinture, des pièces de monnaies. Tous étaient d’éventuel projectile comme pris dans une tornade.
Siobhan ne contrôlait pas totalement ces pouvoirs et un mot d’ordre avait été rependu dans toute l’institut. Ne jamais rester proche d’elle lorsqu’elle était dans cet état ou un autre similaire. La Douleur que le directeur avait ressentie d’une pièce de monnaie lui traversant la tête, avait largement suffit à privilégier la sécurité face à tel pouvoir. Même si il n’y avait aucune action négative.

Au moment où Siobhan se réveilla dans un sursaut et un cri les pièces de monnaies filèrent comme des projectiles dans la porte fenêtre qui donnait sur le balcon privé.
Elle regarda les éclats de verre apeurer mais aussi en colère contre cette action de son pouvoir qui était à l’origine de ces cauchemars.
Puis elle en fut désoler. Elle n’était qu’une inviter ici et elle cassait des choses presque chaque nuit. En fait, chaque fois qu’elle oubliait d’enlever tout métal de la chambre. Bien qu’une nuit. Au dire de deux d’élèves qui s’étaient levés pour passer en cuisine, la moitié de la pièce avait tremblée. Les deux insomniaques étaient vite reparties au lit en voyant les couteaux bouger en plus des casseroles..

Elle se leva, enfila une chemise de nuit et jeta dehors tout ce qu’il y avait de métal avant de effondrée en pleure, à genoux sur le sol.

Chaque soir, c'était pareil. Chaque soir, le même cirque recommençait dans l'institut. Les objets métalliques volaient. Dans la cuisine, dans le grand salon, dans les chambres, ou même encore dans le bureau de Charles. Chaque soir, les couteaux, la télécommande de la télévision, des réveils volaient partout dans leur pièce d'origine. Pour les élèves, c'est un véritable problème. Ils ont du mal à dormir la nuit. Il faut dire que c'est normal, avec le boucan des objets mécaniques qui tournent comme s'ils étaient dans une tornade.
Et puis chaque soir, sa s'arrêtait subitement. Tous les objets volants tombent d'un seul coup sur le sol et créé une résonance. Et puis, plus rien. C'est donc en ce moment même que les élèves en profitent pour pouvoir enfin se laisser emporter au pays des rêves.

Charles, lui, ne dormait pas non plus. Il avait du mal à préparer ses cours du lendemain, ou les devoirs, et tout sa. Et bien sûr... C'était tous les soirs. Penché au dessus de tas de feuilles, tenant un stylo rouge en main, Charles, malgré tout ce vacarme, était concentré sur les copies des élèves. Travailler de nuit ne le dérangeait pas, et même qu'au contraire. Deux tas étaient posés l'un à côté de l'autre. Charles prenait une feuille du tas droit, et après avoir corrigé, la mettait dans celui de gauche.
Charles fut satisfait du fait que, même pas deux heures après, il ait, pour la première fois de sa vie, fini ses corrections plus ou moins tôt. Enfin, il était deux heures du matin. D'habitude, il était quatre heures. Charles s'étendit sur son fauteuil, et pensa à la chose qui provoquait ce terrible tremblement de terre tous les soirs. Le fauteuil de Charles roula jusqu'à la porte, qu'il ouvrit, et sortit de son bureau. Heureusement qu'il y avait un ascenseur à l'institut, car avec son fauteuil roulant, Charles aurait du mal à aller aux étages supérieurs avec les escaliers. Arrivant à l'étage des chambres des professeurs, il essaya de se faire discret afin de ne pas les réveiller, ou du moins, de ne pas les déranger entrain d'essayer de dormir. Il arriva devant la chambre de Siobhan, un des professeurs d'histoire-géographie. Charles entra silencieusement dans la chambre. Siobhan pleurait là, à genoux, étant entrain de verser des larmes.

- Eh bien, eh bien... Que se passe t-il, Siobhan?

Charles savait déjà ce qui la tracassait, mais préférait l'entendre par la bouche de son associée. Cependant, il s'avança vers elle, mais eu toutes les peines du monde à la relevée.

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Siobhan tourna la tête vers la porte quand Charles entra. Il était si prévenant, même en fauteuil roulant qu’elle avait parfois du mal à croire qu’il existait vraiment. Mais l’Irlandaise mettait cela sur le fait qu’elle avait toujours côtoyé des hommes rustre, violent, imprégner de la guerre. Charles lui était tout le contraire. Il n’avait jamais manqué de rien sauf de la possibilité d’afficher son amour et son affection.

Elle ne se releva qu’à moitié, tenant à être à la même hauteur que lui. Dans un bureau ou dans un salon elle s’assaillait toujours, et dans les couloirs elle s’arrangeait pour qu’il ne soit pas à constamment lever la tête vers elle. Lui éviter un torticolis était tout ce qu’elle pouvait faire pour lui, lui qui lui offrait un toit et un travail.

- Comment puis-je trouver le point médian entre la fureur et le calme total si mon esprit me rappel constamment la souffrance ?. Il a toujours été question de guerre dans ma vie, même encore aujourd’hui… Erik m’a dit la dernière fois que l’on s’est croisé que j’étais forgé pour un monde en guerre et que ce n’est qu’en opposant la souffrance à cette dernière que je trouverais le calme. Combattre le feu par le feu…. J’ai déjà tué un homme pour me défendre, mais cela n’a fait qu’attiser l’un des feu.

Elle leva ces grands yeux encore bordés des larmes pour le regarder dans les yeux.

- J’entends les élèves parler dans mon dos. Certain ont peur de moi. Et à vrai dire je les comprends. Je me fais peur à moi-même. L’un deux a dit que s’était ; dans tout la baraque, et que vous devriez m’isoler. Est-ce vrai ? J’ai enlevé tout ce qu’il y avait de métallique dans cette chambre mais si je mets la vie des élèves et la vôtre en danger je….

Elle n’arriva pas à terminer sa phrase.
Elle ne savait pas que des objets en métal volait à travers tout le manoir lors de ces cauchemars, elle n’avait entendu que l’histoire des deux élève dans la cuisine qui se trouvait juste en dessous de la chambre.

Charles sembla absent un court instant et sourit. Il s' approcha lentement d'elle.

- Ne t'inquiète pas pour sa, Siobhan. Je ne t'isolerais pas. Quand bien même qu'au contraire. Tu es ici, je t'aiderais à surmonter tes soucis, quelle que soit la difficulté. Je suis là pour sa, non?

Charles esquissa de nouveau un bref sourire et la regarda dans les yeux, et au bout d'un certain temps, se résigna à lire dans ses pensées.

- Eh bien alors, vas-y, explique-moi.
Dans tes rêves... que voit-tu? Es-tu témoin d'une certaine chose, es-tu une victime?
Raconte-moi de tout ce que tu souviens, Siobhan.

Charles la força à s' asseoir sur son lit, et se posta devant elle. Il passa une main sur les joues de l'Irlandaise pour essuyer les dernières larmes. Charles semblait bien calme, même si au fond, il était très soucieux. Il jeta un simple coup d'œil à la fenêtre, repensant qu'elle allait sûrement détruire tous les objets métalliques, si son problème qui durait depuis si longtemps n'était pas réglé.

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Siobhan pris place sur le lit et souria après s’être assis e sur le lit, il était si gentil. Si elle n’était pas autant habituer au cauchemar elle croisait qu’elle rêvait à chaque fois qu’elle était avec lui. Mais s’était bien la réalité, car les rêve ne pouvait pas suivre un déroulement aussi précis que la vie.

- C’est presque toujours le même cauchemar. Cette homme plus agressif que les autre dans la chambre de l’auberge ou je travaillais pour l’IRA. Je le revois me faire mal, me faire la même chose que les autre mais avec lui c’est plus douloureux, il est plus violent. Puis je vois son arme voler et le viser avant que la détente soit pressée…. Je son tout son poids tomber d’un seul coup sur moi, et le sang. Je le sens sur mon visage. Et parfois….

Elle s’arrêta un instant.

- ….. Parfois je me voix moi-même tenir l’arme. C’est comme une autre moi, mon pouvoir qui prend mon apparence. Je croix que c’est celle qu’Erik veux, la partie de moi qui n’a aucun scrupule à tuer. Mais je ne veux pas être elle. Je veux être une professeur d’ont les élèves n’ont pas peur. Qu’on me regarde comme vous me regarder et pas avec une méfiance à peine dissimuler…. Même mon propre père, l’homme le plus fort de ma vie me regardait avec de le peur cacher.

Indirectement il lui avait confirmé que son pouvoir s’étendait à tout le manoir en lui indiquant qu’il ne la mettrait pas en isolement. Elle pris sa main et la serra, cherchant la tendresse et le calme.

- Je ne pourrais pas supporter de découvrir un matin que j’ai blaiser ou même tuer quelqu’un dans mon sommeille.

» CHARLES ₪ le froissement d'une aile de papillon change le cours des étoiles.

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